BIEN OU MAL DE MER
Doucement je dérive Comme le temps qui m’emporte, L’eau me transporte En laissant derrière, ce qui m’arrive. Vague à l’âme, mélange d’incompréhensions Rapprochant l’esprit de la furie Et ma conscience aux troubles de la folie Je refoule ces sensations en repoussant Ma dérision. Tout comme de l’eau qui coule sur ma vie, À travers moi, Je remonte à la surface et reviens à la raison Combien de soupirs, combien de saisons Pour que toutes ces pensées qui dansent, Me rapprochent de toi. |