Plusieurs me demandent quelle est ma palette et quels produits entrent dans la composition de mes tableaux. J'utilise trois nuanciers de couleurs des compagnies Golden, Liquitex et Tri-Art pour mes oeuvres à l'acrylique. Je choisis des couleurs opaques qui me permettent de laisser une marque permanente et de travailler intuitivement de façon spontanée dans un court laps de temps. Ma boîte de peintures se compose de plusieurs de pots et tubes de peinture que j'alterne en fonction du sujet et de l'effet escompté. Mes étapes sont plutôt simples: une base de mortier de structure, un fond de couleur(rouge, orangé ou jaune); des aplats apposés en négatif, quelques points de lumières et d'ombres. Nul n'a besoin de posséder une gamme étendue de couleurs pour obtenir une infinité de tons. Depuis le 18e siècle, on distingue parmi toutes les nuances colorées cinq couleurs de base. Ce sont le jaune, le rouge et le bleu (couleurs primaires) auxquelles on joint le blanc et le noir; le blanc pour éclaircir, le noir pour exprimer l'absence de lumière. Ces couleurs sont à l'origine de toutes les autres.
Limites des mélanges : Si la combinaison des trois couleurs primaires permet théoriquement d'obtenir une infinité de tons, la pratique et les essais-erreurs m'ont orientée vers l'addition de couleurs optionelles tel le vert lime, le turquoise, le quinacridone et le pourpre dioxazine. Un jaune, un rouge, un bleu ne suffisent pas à la palette du peintre dans la mesure où il n'existe pas de couleurs absolument pures. Sous la dénomination rouge se range une multitude de nuances allant de l'orange au pourpre, en passant par le brun et le violet. Même chose concernant les bleus et les jaunes. Les commentaires sont fermés.
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