De plus en plus de projets artistiques écoresponsables voient le jour dans notre région et je ne peux que saluer ces initiatives qui se multiplient. Rappelons qu’un projet écoresponsable intègre l’ensemble des principes du développement durable à chaque étape de son organisation, et ce, dès le début de sa planification. En débutant par une analyse de la situation actuelle et l’évaluation des impacts majeurs potentiels, un événement écoresponsable vise donc à réduire les répercussions négatives sur l’environnement et à augmenter les retombées positives sur le plan social et économique.
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Ent tant qu'artiste multidisciplinaire, j'aime être au carrefour de l’improbable rencontre de techniques et de matières différentes… l’art recyclé me parle. Ma démarche artistique a toujours cohérente avec l’héritage de mon baccalauréat en agriculture et la passion que je voue à la protection de l’environnement. Membre exécutif du Comité 21 régional de Vaudreuil-Soulanges et vice-présidente du Conseil des Arts et de la Culture (CACVS), j'aspire à mobiliser les artistes et le milieu culturel sur les enjeux sociétaux et environnementaux. Motivée par des convictions profondes, j'ai puisé cette fois mon inspiration dans… les bacs bleus.

En tant qu’artiste en arts visuels, je travaille régulièrement à partir de matériaux recyclés pour créer des œuvres murales ou sculpturales qui font écho à notre consommation. J’aime lorsque mes œuvres sont porteuses de sens et de progrès social. Dans ce sens, je travaille actuellement à l’élaboration d’une œuvre collective écoresponsable intitulée  « Florilège » qui sera composée de milliers de bouchons de plastique de toutes formes et de couleurs. Le but de cette  initiative est de revaloriser cette matière qui malheureusement se retrouve dans les sites d’enfouissement et prennent plus de 400 ans à se décomposer.
 
L’œuvre ludique que je propose sera réalisée avec la collaboration d'artistes et de citoyens de la MRC de Vaudreuil-Soulanges lors de différents ateliers en médiation culturelle et dévoilée pour la Journée de la Terre le 22 avril 2017.
 
LA COLLECTE DE BOUCHONS
Pour mener à bien ce projet collectif, j’ai besoin d’une très grande quantité de bouchons de plastique. Je lance un défi à toutes les familles de Vaudreuil-Soulanges pour m’aider à constituer les stocks nécessaires. Tous les bouchons seront ensuite classés au fur et à mesure par couleur pour faciliter l’assemblage. Vous verrez que ces bouchons s’accumulent et qu'on ramasse rapidement un plein sac d'épicerie. Il vous suffit de conserver dans un sac d’épicerie TOUS vos bouchons de plastiques. Je récupère également les couvercles de plastiques de couleur unie et sans écriture. Je me ferai un plaisir d’aller chercher vos bouchons dans un délai raisonnable.
 
La collecte commencée à l’été 2016 se poursuivra en 2017 car d’autres projets collectifs sont en incubation dans la MRC de Vaudreuil-Soulanges qui est en voie de devenir un leader en matière de développement durable au Québec. 
 
Intéressé?
Si vous êtes intéressé à faire la collecte et/ou participer à ce projet en famille ou avec des amis, écrivez-moi par courriel au  [email protected], en privé sur Facebook ou au 450-631-3112.

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Depuis trois ans, le Partenariat régional en médiation culturelle de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent a multiplié les actions visant la concertation et la sensibilisation des milieux municipaux et culturels autour de la question de la médiation culturelle. Par ailleurs, plusieurs outils et projets ont vu le jour grâce à cette entente unique. Le partenariat a organisé le 26 mai 2016 une Journée  Bilan afin de s’interroger sur l’avenir de la médiation culturelle dans la région. 

Pour cette occasion, j'ai réalisé avec l'artiste Myriam Gaudry une série de centres de table réalisés avec des matériaux récupérés à même le centre de tri et des bazars locaux. Les employés des entreprises et organismes du Multi-Centre Saint-Charles ont pu participer à leur création lors d'une journée en médiation culturelle. 

Ces centres de tables pourront être loué au Conseil des Arts et de la Culture de Vaudreuil-Soulanges pour des occasions spéciales. 

Oksana Mas est une artiste ukrainienne qui fait d'incroyables portraits sans utiliser de pinceaux et de toiles. Au lieu de cela, elle utilise des oeufs en bois peints à la main pour assembler ces mosaïques inusitées. Tout récemment, Mas a créé plusieurs mosaïques d'œufs de Pâques pour la Biennale de Venise. Elle a été inspirée par l'ancien ukrainien Krashen de costume folklorique, où les œufs en bois étaient couverts de dessins traditionnels ukrainiens pour célébrer Pâques. Son oeuvre Post-vs-Proto-Renaissance est réalisée avec 3,640,000 oeufs de bois. 70 artisans durant 9 mois ont peint et assemblé chacune des composantes de l'oeuvre. De près, les différents motifs peints sur les œufs peuvent être appréciés. Toutefois c'est lorsqu'on prend du recul que l'ensemble prend tout son sens. Les œufs sont réunis pour former une grande représentation à l'échelle du Retable de Gand, qui a été peint par les frères Van Eyck. Ils sont actuellement exposés à l'intérieur de l'église de San Frantin à Venise.

Un travail laborieux!

Peu importe les moments de la vie, la nature m’est toujours source de recueillement, d’énergie et d'inspiration. Depuis mon enfance, la présence silencieuse des nids m'intrigue. Le nid d'oiseau se fait avec des brins de paille et de petites branches entrelacées, de boue que l’industrieux ouvrier apporte petit à petit; cet ouvrage se fait bien lentement, avec patience et détermination.  Parfois sur les plus hautes branches des arbres où parfois près du sol, dissimulé entre les brindilles d'herbes, chaque nid a son histoire. Les nids les mieux fabriqués sert à plusieurs ponte et plusieurs générations. Il laisse présager le renouveau par la naissance, évoque des rituels et rhythme les saison. 

J’ai réalisé au cours de la dernière année plusieurs nids avec différents matériaux. J'ai utilisé le métal et les branches de cèdres dans IMPERCEPTIBLE, j'ai épluché des branches de lilas, de pins et de merisiers pour EMPREINTE FAMILALE et soudés du cuivre et du métal pour RÉVÉLATION IMMINENTE. Dans cette nouvelle création, je mélange la céramique le verre, le métal.

En cette Journée Mondiale de la Poésie (21 mars), j'ai choisi un poème en lien avec ma démarche artistique, Le nid de Victor Hugo et certains nids d'art que j'ai fabriqué récemment.
 

Le nid, que l'aube visite, 
Ne voit ni deuils, ni combats ; 
Le nid est la réussite 
La meilleur d'ici-bas.

Là, pas d'or et point de marbre ; 
De la mousse, un coin étroit ; 
C'est un grenier dans un arbre, 
C'est un bouquet sur un toit.


C'est l'effort le plus superbe, 
C'est le travail le plus beau, 
De faire tordre un brin d'herbe 
Au bec d'un petit oiseau.
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Plusieurs me demandent quelle est ma palette et quels produits entrent dans la composition de mes tableaux. J'utilise trois nuanciers de couleurs des compagnies Golden, Liquitex et Tri-Art pour mes oeuvres à l'acrylique. Je choisis des couleurs opaques qui me permettent de laisser une marque permanente et de travailler intuitivement de façon spontanée dans un court laps de temps. Ma boîte de peintures se compose de plusieurs de pots et tubes de peinture que j'alterne en fonction du sujet et de l'effet escompté. Mes étapes sont plutôt simples: une base de mortier de structure, un fond de couleur(rouge, orangé ou jaune); des aplats apposés en négatif, quelques points de lumières et d'ombres.

Que voyez-vous dans cette oeuvre... 3 vases? 
Regardez attentivement les espaces entre les vases.

Que voyez vous? Un oeil , un chien?

3. Voyez-vous le boeuf, la chèvre et l'oie?

4. Où se situe le cadre?

Edward Hopper.

Regarder, c'est déjà créer. L'individu créatif porte sur toutes choses un regard particulier qui est déjà un pas vers la création. Se souvenir, c'est déjà créer. Les matériaux employés dans les constructions de l'imaginaire sont, pour la plupart, des matériaux mémorisés. La mémoire ne les garde pas intacts, elle n'est pas fidèle, elle transforme, embellit, nuance, déforme, inverse...et c'est tant mieux !

​Vernissage les 14 et 15 février de 14h à 17h. Vins mousseux et chocolat. 

Les artistes le disent et le répètent : ils créent pour eux avant tout. Pour se libérer, s’exprimer, se réinventer. Pour vivre. Et pour toucher l’autre. Le secouer, le faire réfléchir, l’amuser. Pour qu’il se sente vivant lui aussi à son tour. Ces deux réalités sont les deux faces d’une même pièce. Elles cohabitent dans une harmonie relative. Parfois, malheureusement, la face cachée de l’art, le commerce, prend trop de place au point d’ébranler les raisons pour lesquelles le geste artistique doit être motivé.

Oui, l’art est une industrie, mais quand ce fragile équilibre se rompt au point où les critères de l’existence même d’une œuvre se voient réduits à sa plus simple expression, soit l’argent, il y a lieu de s’inquiéter, de s’indigner. 
Lire la suite (Journal LA PRESSE)

Boursière en 2014 du CALQ pour une résidence d’artiste agriculturelle au vignoble Côte de Vaudreuil, je me suis laissé inspirer par la beauté des lieux et l'accueil chaleureux des propriétaires amateurs d'art. Le vignoble a été pour moi un terreau fertile et stimulant pour ma démarche artistique en mosaïque. L'accès des lieux et les échanges que j'ai pu avoir avec le personnel et les visiteurs ont nourri ma création de juin à septembre (3 jours par semaine).
« Terreau d'assemblage »
• Le terreau fait référence à un support de culture naturel formé de terre végétale fertile.
• L’assemblage dans le domaine viticole est la réunion de vins d'un même cru en vue d'obtenir un vin homogène. L’assemblage fait également référence à l’action d'assembler les éléments disparates.