LUMINAISSANCE, 2018, plexiglass, acrylique, nid fait main en branche de cèdre, rose et colombes en polymère sur base de cèdre rouge. 20 x 28 x 6 po (51 x 72 x 15 cm) Pour souligner la Journée Internationale de Sensibilisation au deuil périnatal*, une invitation a été lancée à des couples (et leur famille) qui ont perdu un bébé en cours de grossesse ou peu après la naissance à la Cérémonie hommage "LumiNaissance" pour toutes ces petites lumières éteintes sur terre qui brillent maintenant d'une façon bien différente. Cette cérémonie laïque a rempli d’espoir pour la centaine de parents et membres des familles éprouvées. J'ai crée pour cet événement, une oeuvre sensible pour symboliser en quatre temps; le rêve d'un enfant, le deuil, le choc et l'espoir. L'oeuvre se décline donc en 4 panneaux de plexiglas représentant l'arbre devant la forêt. Par le jeu de transparence des panneaux, j'ai voulu proposer la vison d'une forêt sur plusieurs plans. La thématique de la forêt a servi pour faire un parallèle durant la cérémonie avec l'épreuve du deuil périnatal. Lorsque les personnes sont confrontées à une telle peine, ils font un peu comme face à un arbre immense qui les empêche de voir la forêt et toute la vie qui l'entoure. J’ai ajouté en avant plan le nid vide dans les teintes de blanc pur paré d'une toute petite plume blanche pour symboliser l'enfant absent. La rose sauvage avec ses épines s, enroule autour de la branche évoquant l'épreuve. Pour ce qui est des minuscules colombes dans la forêt, ils sont juxtaposés sur deux plans pour représenter tous ces enfants qui se sont envolés trop vite. Pendant que les parents assistaient à la cérémonie avec les animatrices Manon Cyr et Claire Jacques, j'ai animé dans la bonne humeur, un atelier où les enfants ont préparé un petit vitrail pour représenter leur famille par un arbre et une minuscule colombe blanche représentant le petit frère ou la petite soeur qui n'auront jamais eu la chance de connaitre. Cette oeuvre sera dorénavant exposée au Complexe funéraire Belvédèr, 22025 route Trans-Canada à Senneville. * Le deuil périnatal est défini comme le deuil vécu suite à la perte d'un bébé en cours de grossesse, à la naissance ou au cours du premier mois de vie de l'enfant. Cet événement annuel n'aurait pas eu lieu sans l'aide précieuse de tous ces partenaires dévoués; - Cynthia Corriveau, Éric Girard et ses trois filles du Complexe funéraire Belvédère (magnifiques locaux) - Charlotte Bournisien (Harpe) - Pépinière Cramer (don arbres) - IGA Viau (cupcakes)-Merci Mélanie Desgroseilliers pour les démarches. - Manon Larouche (soutien) - Ginette Meloche (soutien) - Jean-Michel Lalonde (soutien) - Mathieu Lalonde (caméraman) - Infografilm (don de matériel pour l’activité avec les enfants) - Stéphane Duhamel, ébéniste (base de l’œuvre) - Coralie Paulet ainsi que Camille, Gabrielle et Justine Girard (aide activité des enfants) - Josée Bourgoin, Pierre Cyr et le Club des tourneurs de bois de Montréal (don des toupies) de même que deux tourneurs de bois de France soit Michel Laugier et Catherine Pontier - Tous les donateurs de la campagne de socio-financement « Onedollargift » - Joëlle Parent et son employeur « Asmodee » pour le don de jouets (encan levée de fonds) - Jackie-Kim Juteau (levée de fonds séances photos, photos) - Martine Gendron de Studio Portraits de vie (photos) - Tania Hamon (Trouvé le nom de l’évènement) - Katy Valiquette (fabrication des feuilles en carton pour l’arbre à souhaits). Article sur l'Art au travail paru dans la revue RH vol. 20, numéro Hors-série (décembre 2017) que j'ai écrit en collaboration avec Sabrina Brochu de Culture Montérégie Remerciements à Sabrina Brochu de Culture Montérégie et .Patrick Dufault, CRHA, Rédacteur en chef de la revue RH
« Parce que l'Art au travail me permet de jeter sur l’entreprise, un regard différent, un regard sensible et poétique tout en permettant aux employés d’exprimer leur créativité par la continuité de la forme par la discontinuité de la matière (…) En d'autres termes, par le biais de l’art, les employés sont invités à échanger, à formuler dans le respect des autres leurs problèmes, leurs insatisfactions, leurs objections ou doutes, puis y répondre en travaillant ensemble à trouver des solutions. Déjà bien implantée dans le domaine municipal ou communautaire, un peu partout dans le monde et particulièrement dans la région de Vaudreuil-Soulanges, la médiation culturelle a fait son entrée dans les entreprises Danièle Henkel Inc. La célèbre ex-dragonne, qui dirige une entreprise devenue leader dans l’univers du mieux-être, de la santé et de la prévention, s’est toujours fait remarquer par son dynamisme, son charisme et… son esprit novateur. Considérée comme visionnaire, elle aussi a évalué les bénéfices et les bienfaits que pourraient procurer à son personnel un projet de médiation culturelle bien mené. L'ensemble du projet a été filmé par La Fabrique Culturelle / Télé-Québec, qui vient de mettre la capsule vidéo en ligne. Le projet a donner naissance à un luminaire réalisé par les employés de l’entreprise avec uniquement du matériel et des produits qu’ils utilisent quotidiennement dans le cadre de leur travail : enveloppes, draps et combinaisons de soins, Gants Renaissance, pièces d’équipements… Temporairement placée dans la salle de formation, en attendant la rénovation des bureaux, l’œuvre sera officiellement inaugurée sous peu, après avoir trouvé sa place définitive dans la hall d’entrée de l’entreprise. Un projet parrainé par Culture Montérégie Parce que l’art est un vecteur de bonheur, d’innovation et de développement économique, Culture Montérégie travaille à créer des ponts entre le milieu culturel et celui des affaires. Pour ce faire, il offre de l’information et de l’accompagnement pour les projets d’art en entreprise. Sabrina Brochu, agente de développement et de service aux membres se fera un plaisir de vous renseigner. : https://www.culturemonteregie.qc.ca/arts-affaires-monteregie-creer-avec-succes/ Paru dans Talents d'ici. Un monde qui change au quart de tour, une cadence qui nous impose d’être toujours plus productif et ce nécessaire besoin de vouloir toujours atteindre la perfection sont autant de facteurs de stress, d'inquiétude, voire même de découragement pour certains. Dieu merci, il y a le wabi-sabi! Ce terme japonais, qui n'a rien à voir avec les sushis, énonce un principe d'esthétique qui pourrait se définir comme l’imperfection dans la beauté et pourquoi pas... comme la beauté de l'imperfection! C’est le maître Sen No Rikyū (1522-1591) qui a posé les fondations de cette philosophie pratiquée aujourd’hui à travers le monde, notamment au travers de la cérémonie du thé. Le wabi-sabi (侘寂) désigne un concept esthétique qui réunit deux principes : le wabi qui fait référence à la plénitude que l'on peut éprouver face aux phénomènes naturels et le sabi, qui pourrait se définir comme l'appréciation de l'ancien, cette sensation que l'on peut éprouver face aux choses dans lesquelles on peut déceler le travail du temps (vieillesse des êtres et des choses, patine des objets). Autrement dit, le wabi-sabi c’est apprendre à retrouver la beauté dans sa plus simple expression, dans le dépouillement, dans la rusticité…. dans les choses, telles qu’elles sont. Une simple fleur parfaitement disposée sur une planche de bois vieilli l'exprime très bien.
Sensible à toute forme d’art, j’ai toujours eu une certaine attirance pour pour ce mode de pensée avant même que j’en connaisse l’existence. J’apprécie tout ce qui prône l'harmonie avec la nature, la beauté sans artifice, la spontanéité et l'absence de prétention de l'imperfection naturelle. Cette forme, m’inspire et confirme mon intérêt à produire des œuvres ou l’esthétisme s’exprime dans sa plus simple expression. Il évoque pour moi la quintessence d'une beauté capable d'affronter le temps, malgré le sentiment de fragilité qu'il évoque. C’est par ce chemin que j’ai pris la mesure de ma condition d’artiste et ma raison de créer. Les matières brutes sans sophistication, la beauté des objets qui ont du vécu, les vieux meubles, les objets récupérés, tous porteurs du savoir-faire des anciens et d'années d’histoire cumulées, m’attirent et m’inspirent. C’est un peu à cause de cette philosophie japonaise que j’ai développé le goût de la recherche et l’expérimentation avec une lente maturation d'idées dont je ne vois jamais le bout. Si l’art résulte de l’alliance étroite de l’idée et de la forme, je comprends mieux pourquoi j'aime créer avec des éléments recyclés et pourquoi j’ai tant de plaisir à transformer la matière. Cette force qui, comme un aimant sur une boussole, me donne l’envie d’agir et de rendre à la nature ce qu’elle m’offre jour après jour. Si tous les artistes n'empruntent pas cette voie, je constate néanmoins que depuis quelques années, l'art et la culture semblent de plus en plus s'imprégner des notions et des valeurs essentielles mises en avant par les principes du développement durable. Je suis très heureuse de voir que de plus en plus de créateurs adhèrent à ces valeurs et que de nombreuses oeuvres publiques sont désormais empreintes de cet esprit. Ce n'est peut-être pas encore du wabi-sabi, mais ça commence à y ressembler... Selon Christopher A. Weidner, expert en feng shui, "le wabi-sabi signifie se consacrer à l’essentiel, être pleinement soi - rien de plus, rien de moins". Nous portons tous en nous tout ce dont nous avons besoin pour nous sentir heureux et créer. Il suffit de s’en tenir à notre passion et rester authentique.
Avec toute cette pluie, le niveau d'eau est monté dans le ruisseau derrière chez moi. Cette grisaille m'a inspirée à vous présenter des oeuvres réalisés à partir de matériaux recyclés pour baigner dans une forme de félicité...
Vous pouvez désormais le constater que le site www.madeleineturgeon.com a eu un lifting ! Soyez encore patient, la majorité de mes oeuvres et mes projets collectifs seront archivés.
Plusieurs formations ont offerts dans les Hachem | Encadrement & Materiel d'artiste du Québec. J'y donne une formation sur les bases de la couleurs. SYNOPSIS - Comprendre la couleur pour mieux créer ! Jamais les pigments offerts par l’industrie aux peintres, dessinateurs et sculpteurs n’ont été aussi beaux et variés. Toutefois, nombreux sont ceux qui peignent sans souci pour la théorie des couleurs. Sans base, vous ouvrez simplement la voie à des mélanges boueux et ternes. Dans cet atelier de techniques mixtes, vous apprendrez des notions essentielles pour créer des oeuvres lumineuses et adopterez une vision plus large de la composition avec des outils nécessaires pour créer une signature plus personnelle utilisant des techniques mixtes d’acrylique, de médium et de matériaux divers. Je parle des pigments et leur origines, du cercle chromatique des notions importante ; Teintes, Valeurs et Saturation et des couleurs froides/chaudes. Il est question de symbolique et perception des couleurs mais assurément je donne des trucs et astuces pour pour une palette propore et lumineuse avec peu de couleurs. - Inclus tout le matériel (acrylique, papier fait main, médiums, fibres et composantes diverses) - Les participantes repartent avec une toile de format environ 12 x12 po - Maximum 12 participants par cours Hachem Saint-Jérome, vendredi 12 mai de 10h à 16h30 (Atelier-conférence de 5h30) 80 $ matériel inclus PASSÉ Hachem Saint-Bruno, Jeudi 1 juin de 13h à 20h (Atelier-conférence de 7h) 95 $ matériel inclus PASSÉ Hachem Vaudreuil-Dorion, dimanche 9 juillet de 10h à 16h30 (Atelier-conférence de 5h30) 80 $ matériel inclus PASSÉ Hachem Vaudreuil-Dorion, vendredi 21 juillet, 18h à 20 h 50 (Atelier-conférence de 1h50) 30 $ matériel inclus PASSÉ Hachem Vaudreuil-Dorion, dimanche 6 août de 10h à 16h30 (Atelier-conférence de 5h30) 80 $ matériel inclus Hachem Vaudreuil-Dorion, vendredi 11 août, 18h à 20 h 50 (Atelier-conférence de 1h50) 30 $ matériel inclus Quelques oeuvres réaliséesParu dans Talents d'ici. Loin de tendre vers un but déterminé en arts visuels, j'ai toujours accueilli les expériences artistiques et cherché des nouvelles possibilités d'expression, permettant les découvertes liées au hasard. Mais je précise en préambule que si je ne crée jamais par hasard - comme tant d’artistes l'ont fait ou le font encore aujourd’hui - je lui laisse cependant parfois l'opportunité de guider mes pas. L’artiste et poète français Paul Eluard (1895-1952) disait: "Il n’ y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous"
Une rencontre avec une personne, un objet ou une découverte peut être déterminante dans notre processus de création artistique. Reconnaître au hasard une valeur, c’est intégrer une touche d’imprévu et accepter des modifications à l’intention originelle. Quoi qu’il en soit, on conserve toujours un rôle déterminant dans la création d’une œuvre : on prend ou non des dispositions susceptibles de laisser le hasard se manifester, on accepte ou rejette les résultats obtenus, et on assume cette responsabilité́ en la signant de son nom. Aussi longtemps que remonte l’art dans l’humanité, les artistes ont longtemps voulu contrôler la matière et l’image selon des théories purement académiques. Le hasard qui apparaît comme la manifestation d’une volonté divine n’était pas considéré pour avoir une incidence favorable sur l’art. Pourtant le génie Léonard de Vinci (1452-1519), dont la curiosité infinie était seulement égalée par la force d’invention, proposait le hasard comme une fabuleuse opportunité pour peindre. Il s’inspirait de tout et de rien ! Mais dès 1665, l’Académie royale de peinture et de sculpture qui avait le monopole de l'enseignement artistique imposait un autre point de vue. Les théories défendues par ses membres avaient pratiquement force de loi dans le monde de l’art, un domaine dans lequel ils prétendaient que rien ne pouvait être laissé au hasard. Ce n’est qu’au début du XXe siècle dans le sillage des recherches scientifiques en art que certains peintres ont commencé à miser pleinement sur la notion de hasard.
Au fil de "mes hasards"... Au fil de nombreuses années de pratique, je ne compte plus les occasions où j’ai du adapter une oeuvre à cause d'un accident inattendu qui m’a fait dérouter de mon objectif premier, par exemple : Sur la toile L'arbre qui cachait la forêt (détail), alors que je m’apprêtais à ajouter de la dorure, le système de ventilation a démarré au moment où j’ouvrais mon sachet de feuilles d’or, collant celles-ci au hasard sur l’acrylique fraîche. Je n’ai pas retouché l’œuvre.
Savoir tirer profit du hasard
On ne peut attendre que les heureux accidents arrivent car ils se produisent au moment où on s’y attend le moins. Toutefois en laissant entrer le hasard dans notre démarche créative et en nourrissant notre parcours artistique d’études et d’expérimentations, on multiplie les chances d'avoir des résultats satisfaisants, de faire des choix stratégiques et bien entendu... d’innover. ATELIER/CONFÉRENCEJamais les pigments offerts par l’industrie aux peintres, dessinateurs et sculpteurs n’ont été aussi beaux et variés. Toutefois, nombreux sont ceux qui peignent sans souci pour la théorie des couleurs. Sans base, vous ouvrez simplement la voie à des mélanges boueux et ternes. Dans cet atelier de techniques mixtes, vous apprendrez des notions essentielles pour créer des oeuvres lumineuses et adopterez une vision plus large de la composition avec des outils nécessaires pour créer une signature plus personnelle utilisant des techniques mixtes d’acrylique, de médiums et de matériaux divers. La présentation visuelle de l'artiste multidisciplinaire Madeleine Turgeon est suivie d'un atelier pour mettre en pratique les notions proposées. Matériaux fournit - apportez vos pinceaux – Les participants repartent avec une toile de 6’’x18’’ ou équivalent pour l’atelier de 5h30 – Les participants repartent avec un panneau de bois de 6’’x18’’ ou équivalent pour l’atelier de 2h50.
Pour faire suite à ma première chronique sur Les différents chemins de la créativité dans Talents d'ici, je vous emmène cette fois sur la voie de la pensée divergente. En cette de semaine de relâche, le sujet est d’autant plus pertinent…vous ne verrez plus les enfants de la même façon. En tant qu’artiste en arts visuels, je pourrais dire que je suis tombée dans la marmite de la créativité très jeune sans trop me poser de question. Ce n’est que depuis quelques années et à la suite de recherches que j’ai commencé à comprendre le cerveau créatif. J’ai compris comment et pourquoi j’avais ce besoin de créer. Si vous pensez que cette chronique n’est pas pour vous, détrompez-vous… Selon Sillamy (1998), la créativité serait une disposition à créer, qui existe à l'état potentiel chez tous les individus à divers degrés et à tous les âges. L'expression de cette tendance naturelle à se réaliser nécessite des conditions favorables et dépend également du milieu socioculturel. La créativité déborde des frontières de toutes les disciplines sociales et elle est surtout reconnue comme étant plus une question d’attitude que de talent, attitude grâce à laquelle il devient alors possible de se perfectionner. On entend régulièrement parler de créativité littéraire, de créativité numérique, de créativité vestimentaire, de créativité architecturale, de créativité financière, de créativité culinaire, etc. Leur point commun est l’imagination, cet espace que l’on se donne pour rêver le possible et surtout l’impossible qui permet d’innover. Les recherches ont suggéré que dans tout processus créatif nous utilisons deux notions bien opposées soit la pensée convergente et la pensée divergente.
Selon Sir Kenneth Robinson, un chercheur international en éducation, la pensée divergente est la capacité d’imaginer de façon intuitive un grand nombre de solutions à une même question. Elle permet de ne pas penser seulement de manière linéaire, mais en faisant des connexions et des liens entre des idées qui n’en ont pas a priori. Ainsi, s’agirait-il pour être créatif de faire preuve de plus de spontanéité. Ce sentiment, Sir Ken Robinson le résume parfaitement: "lorsque certains m’expliquent ne pas être créatifs, je me dis qu’ils n’ont simplement pas encore appris à l’être." Sir Robinson explique que les personnes les plus douées pour la pensée divergente sont les enfants de moins de 5 ans ! Si vous leur donnez 10 secondes pour réaliser une tâche qui fait appel à leur créativité, leurs yeux s’illuminent et si vous leur donnez 10 minutes c’est une échelle qu’ils construisent pour se rendre sur la lune ! Les enfants ont une façon de voir toute chose d’un œil neuf et d’avoir la propension à imaginer des choses qui n’existent pas. George Land (1968) a quant à lui développé un test de créativité pour la NASA afin de déceler, parmi les ingénieurs et les scientifiques, les véritables talents créatifs. L'évaluation fonctionnait si bien qu'il a décidé de l'essayer sur des enfants. Il a reconduit ce même test auprès de 1600 enfants, âgés de 3 à 5 ans. Puis, Il a réévalué les mêmes enfants à l'âge de 10 ans, puis de nouveau à l'âge de 15 ans. Les résultats ont été aussi étonnants auprès des enfants que des adultes. Le test consistait à imaginer dans un court laps de temps toutes les utilisations possibles d’un objet aussi banal qu’un trombone. C’est en grandissant que notre super pouvoir de pensée divergente se gâte! En tant qu'adolescents et adultes, nous commençons à filtrer tout ce que nous voyons un peu comme à travers des lunettes polarisées qui ne laisseraient entrer uniquement la lumière alignée d'une certaine façon. L’école est clairement une barrière au développement de notre pensée créative. Nous sommes évalués tout au long de notre parcours scolaire avec l’idée qu’il n’y a qu’une seule bonne réponse à un problème donné. Également, parce que nos vies professionnelles et personnelles sont dominées par la complexité, la créativité est souvent entravée par des horaires trop chargés et des contraintes de temps. Entre les murs de l’école ou dans une organisation, la créativité́ ne prend tout son sens que si elle est connectée et imbriquée dans les méthodes d’apprentissage et de gestion. Dans mon monde à moi... Lorsque que je suis en période de création, j’essaie d’oublier la mécanique qui s’opère dans mon cerveau, mais c’est intéressant de comprendre ce qui me permet d’être plus créative. Tout peut être une source d’inspiration! Je puise mes idées comme bien d’autres dans mon quotidien; une souche aux allures de personnage, des bouchons en plastique récupérés, les pièces d’un vieux cadran dont on ne se sert plus, un objet désuet, un tissu texturé, etc. En somme, il s'agit d’être à l’affut de notre environnement et de poser un regard différent sur des objets qui apparaissent banals au premier abord et de voir comment on peut innover selon notre démarche artistique. Découvrez les 5 mamans qui ont participé à l'expérience créative LEGO® et laissez vous surprendre par la richesse créative leurs enfants. Il est reconnu maintenant par différentes recherches que les cours d’art préparent les élèves à la réussite professionnelle en développant une série d’aptitudes clés pour bien fonctionner sur le marché du travail du 21e siècle ; l’esprit créatif, la résolution de problème, la capacité de collaborer, de communiquer et même de diriger. Parce qu’elle accroit la persévérance et développe un sentiment d’appartenance communautaire et d’engagement civique, l’éducation artistique forme aussi à la vie citoyenne. Cet éveil à la créativité fait de nous des citoyens plus conscients du monde dans lequel nous évoluons. Regarder et concevoir le monde tel que nous le faisions lorsque nous étions enfants nous aiderait grandement dans notre vie de tous les jours. Picasso avait pour habitude de dire "Tous les enfants sont des artistes. Le problème, c’est comment rester un artiste une fois adulte ?" Madeleine Turgeon
|
arts visuels | mosaïque
médiation culturelle
arts-affaires commande sur mesure Archives
Octobre 2018
Catégories
Tous
|